L'Afrique s'éveille. Le jour se lève sur l'immensité de la savane, avec son cortège de sons et de bruits amplifiés. L'aube rougeoyante voit la gent animale se rassembler. C'est une nouvelle journée qui naît… et une nouvelle vie. Bienvenue au royaume du Roi Lion ! Au fin fond de cette Afrique qui vit au rythme de son cœur palpitant, serpente le sentier semé d'embûches qui mène à la maturité. Pour un jeune lionceau prénommé Simba, commence alors le merveilleux cycle de la vie…
Le spectacle musical Le
Roi Lion a vu le jour en 1997, soit cinq ans après la sortie
du film animé. Depuis, les salles qui accueillent la troupe, de Londres à New
York en passant par Tokyo, Mexico, Singapour ou encore Johannesburg, ne
désemplissent pas. Alors, on a voulu voir Le Roi Lion de plus près, et on s’est
rendu compte d’une chose : c’est un incroyable conte musical qui se joue
sur scène. Un concentré de joie, de poésie et de tendresse. On était loin d’imaginer
toute l’ingéniosité de la mise en scène. Sans trop en dévoiler, il fallait vraiment penser à une scène d’ouverture qui emballe toute la salle pour mieux la plonger
dans la savane africaine où se joue cet Hamlet chamarré.
À Mogador, il y a des antilopes, des zèbres, des éléphants, des lions, et même des girafes. Comme une grande chorale, tous les animaux de la savane sont réunis avec un réalisme assez bluffant. Et le pari est tenu durant deux
bonnes heures. Les numéros s’enchaînent avec élégance et rythme. La troupe joue
tantôt les acrobates, tantôt les marionnettistes, voire les humoristes aux
petites phrases bien senties. On se régale de voir les artistes mixer numéros
de danse classique et afro, s’amuser d’ombres chinoises et jouer avec du video
mapping. On en ressort la tête pleines d’images réconfortantes et de sonorités qui
font l’effet d’une douce madeleine de Proust. Pas de doutes : ce Roi
Lion a bien mérité sa couronne de longévité !
